Page 4 - Bulletin GAET N° 159 Janvier 2021
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L’ÉLEVAGE D’APRÈS...
Nous sommes tous, j’imagine, très interrogatifs sur le “monde d’après”
et comme dit la chanson « Il y a le monde dont on rêve et le monde que l’on vit ». Dans une perspective des courses incertaine on peut dire que la sélection va avoir de plus en plus de sens.
Nous vous proposons comme l’an passé d’analyser les résultats de l’ensemble des poulains qui sont passés en vente en 2017, lettre G. Nous cumulerons ces résultats avec ceux de 2016, lettre F, soit 2 500 poulains analysés.
Nous distinguons 6 niveaux génétique, depuis des poulains qui sont en valeur génétique (BTR sur ascendance) inférieurs à la moyenne jusqu’à des poulains très supérieurs.
D’abord les effectifs
La répartition est normale avec une
catégorie 2 étoiles qui est médiane.
Une amélioration assez sensible d’une année à l’autre avec plus de 3 étoiles chez les G.
Ensuite, les résultats en termes de qualification et en début d’année de 4 ans il n’y aura plus beaucoup de changements.
Est-il nécessaire de commenter ce tableau ? A partir du niveau génétique moyen on qualifie 50% et plus des poulains. La catégorie 5 étoiles sera commentée à part car elle est intéressante en soi.
Mais les poulains qui arrivent
avec un potentiel génétique faible,
même s’il y a de très belles
exceptions, faut-il les faire naître ?
La question se pose en termes économiques, en termes de bien-être animal, en terme de passion aussi, car dans l’échec la passion s’émousse et on n’arrive pas à motiver ni notre entourage ni nos clients actuels ou potentiels. C’est une question difficile mais nous devons nous interroger maintenant plus que jamais d’autant qu’en introduisant un minimum de rationnel dans les choix de sélection on peut avancer assez vite.
GÉNÉTIQUE


































































































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